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Psychologie et performance des sportifs

Le journal l’Equipe a publié cette semaine un article très intéressant sur les blessures des joueurs, en quoi leur environnement personnel et l’état psychologique dans lequel ils sont peuvent expliquer ces accidents de parcours : article accessible sur ce lien.

Une illustration très concrète et très visible de ce qu’il peut en coûter à une équipe et à ses membres quand l’un d’eux traverse une période difficile alors qu’on attend de lui une performance, une contribution décisive !

 

Retour sur quelques morceaux choisis :

 

Tout d’abord, bien entendu les sportifs sont des personnes comme les autres, à ceci près qu’ils peuvent être exposés à une pression et une visibilité très fortes : les Risques Psycho-Sociaux ne les épargnent donc pas, quelles que soient leur rémunération…

« 38% des joueurs actifs et 35% des anciens joueurs indiquent souffrir de symptômes dépressifs ou d’anxiété. » selon une étude réalisée auprès de 900 joueurs et anciens jours dans 11 pays, et récemment rendue publique par la FIFPro, le syndicat des joueurs professionnels sur la santé mentale des joueurs.

 

Or ce mal-être pourrait expliquer de nombreuses blessures. Les équipes médicales établissent de plus en plus de corrélation avec le stress de la compétition et les difficultés personnelles des joueurs. «Le chirurgien avec qui je travaille sur Lyon avait, lui, remarqué que dans plus de 50% des cas d’entorse grave à la cheville ou de genou opéré, la femme du joueur était enceinte. »

 

Pour autant, le recours à un psychologue reste très aléatoire. Les clubs et les joueurs eux-mêmes y sont souvent réticents, car demander de l’aide revient à admettre une fragilité. Mais les enjeux financiers sont tels que la prévention a quelques chances de faire son bout de chemin.

Ce sera peut-être par une approche systématique et dédramatisée que ces accompagnements psychologiques deviendront un jour aussi naturels qu’un massage d’après match…